Sujet: [terminer] Plus l'espérance est grande, plus la déception est violente. Lun 8 Aoû - 13:46
Maxyn Lyana Price
Bonjour, bonjour ! Je me présente, je m'appelle Maxyn Lyana Campbell Price(s). Je suis né(e) le date de naissance à 21 Décembre 1988 et si vous avez bien calculé, vous venez de découvrir que j'ai 27 ans. Je suis Interne en Médecine traumatique d'urgence et je bosse dur. Est-ce qu'un secret vous intéresse ? Oui ? Ok. Pour tout vous dire, je suis intéressé par les hommes car je suis Hétéro. D'ailleurs, je suis actuellement Marié. Oh ! Pour finir, je ressemble à Odette Anable qui est magnifique. Au cas où vous voudriez me retrouver, vous pouvez me retrouver sur le groupe i'm fireman. Aller, salut !
→ Souriante, optimiste, drôle, enfantine à mes moments pour cacher mes maux, aventurière et courageuse, Impulsive. Ce sont les traits qui me définissent le plus, mais je suis aussi quelqu'un de très sociable, je vais facilement vers les autres et en règle général. Je ne suis pas du genre à juger un livre à sa couverture. Compétente dans mon travail je sais m'oublier pour accomplir ma fonction. Passionnée je croque la vie a pleine dents au jour le jour.
→ Cependant, ne vous méprenez pas, j'ai du caractère, je ne suis pas non plus du genre à me laisser marcher sur les pieds même si je préfère la discussion à l'agressivité, je sais en user de celle-ci, secrète j'aime tester les gens avant de leur faire vraiment confiance, un peu trop droite je déroge rarement à mes principes et ça peut devenir une barrière. Je suis également curieuse et déterminée quand j'ai quelque chose en tête, je fais le maximum pour aller jusqu'au bout, je ne baisse jamais les bras ceci peut parfois agacer et devenir un défi pour moi.
→ En internat de médecine traumatique d'urgence, je vise la spécialisation de Chirurgie d'urgence. → Je pratique l'équitation depuis gamine. → J'adore chanter, je chante tout le temps et a une voix clairement mélodieuse. → j'ai un frère aîné, je suis la cadette de trois enfants, ma sœur aînée est morte il y a huit ans dans un accident de la route. → Ma mère est alcoolique depuis la mort de ma soeur et mon père vie trop loin pour s'en rendre compte. → J'ai une peur panique des grenouilles, n’aime pas la salade et les boissons gazeuses, mais vit pour mon café. Je mange de tout enfin sauf toute bête vue vivante avant. → Je me déplace à moto le plus souvent, mais j'ai aussi une jolie carte de bus, j'ai mon permis voiture mais pas de voiture. → J'ai toujours dans son sac un ipod et un carnet de notes intime ou dessin et photos personnel. → Je me mords la lèvre inférieure quand je réfléchis ou suis troublée. → Je mesure 1.75m et suis addictive au sport. → Je ne fume pas et bien que je prenne un verre de temps à autre, je n'ai jamais pris une vraie cuite. → Je chante dès que je me crois seule. → j'ai toujours sur moi l'alliance de ma sœur que je triture lorsque je stresse et ne me sépare jamais de la mienne. → On vient enfin de décrypter la pierre de Rosette : le texte est en fait la recette du couscous !!! →Si tu dors et que tu rêves que tu dors, il faut que tu te réveilles deux fois pour te lever ? → Comment vérifier que la petite lumière dans le frigo est vraiment éteinte quand on ferme la porte ? → Tout le monde pense que je suis hypocondriaque. Ça me rend malade !!! note pour mes Frères et mon père : C'est au moment où tu vois un moustique se poser sur tes testicules que tu te rends compte qu'il y a moyen de régler certains problèmes autrement que par la violence. → Les lapsus c'est comme les cunnilingus, un écart de langue et tu te retrouves dans la merde. → Si vous avez compris tout ce que je viens de vous dire, c'est que j'ai dû faire une erreur quelque part. → J'aime manger le nutella à la cuillère ! → Je dors toujours avec quelque chose dans les bras, draps, coussins mon mari ! → J'aime la nature et suis au top des que je peu faire de la Randonnais (surtout a chaval) et camper loin de tous et de tout. → J'aime l'escalade, la danse et la gym et je pratique le jogging pour me détendre c'est un rituel incontournable pour mon soulagement moral.
derrière l'écran
Salut, je suis la personne derrière l'écran ! Je m'appelle Shaé mais on me connait plus sous le pseudo de Jerry. J'ai 29 ans et j'habite en France depuis quelques années, mais suis Irlandaise. Concernant le forum, mon personnage est un scénario des Price ?. Certain on des troubles de la personnalité et on peut les retrouver sur d'autres comptes, le mien c'est : //. Pour ma fréquence de connexion, je dirais que je viendras variable avec l'activité mes liens et du forum, plusieurs fois par jours, ou par semaines. Je suis tombé sur le forum grâce à facebook. Un dernier mot ? Je n'aime pas Italia et me perd encore sur le forum du coup, je rame lol. je veux aussi souligné que bien que je suis résidente en France je ne suis pas francophone d'étude et que je parle et écrit le français que depuis 8ans
Sujet: Re: [terminer] Plus l'espérance est grande, plus la déception est violente. Lun 8 Aoû - 13:46
l'histoire
Ma vie aurait pu être banale ou des plus cauchemardesques qui soit, ma bonne étoile est née sous le signe de la douleur d’un ciel sombre, mais le destin peut être trompeur et, au tournant, nous ouvrir des chemins que nous n’aurions jamais pu emprunter, aborder... J’aurais dû être une fille des plus bas quartiers de Madison, tout ce qu’il y a de plus banal, voire peut-être normal, avec l’avenir détruit ou parcouru de durs combats dans la douleur, avant d’avoir eu la chance de débuter dans la douceur sans n’avoir jamais été entourée d’une famille, de parents attentionnés ou avec des membres temporaires d’un logement temporaire… Mais voilà, la normalité, le parcours banal n’a jamais été vraiment ce qui a caractérisé ma vie, je peux même vous affirmer que ma vie a été sortie de l’ombre pour fleurir sous les plus beaux jours, entourée d’amour et de patience, je n’avais que dix-huit mois quand tout a basculé pour moi et mon frère, je ne m’en souviens donc pas, lui peut-être il n’en parle jamais.
On pourrait penser que ne pas se rappeler aide à ne pas souffrir, mais cela soulève d’autres tourments que nul autre ne peut comprendre, imaginer, effleurer. Des interrogations muettes ou de simples troubles qui vous consument, qui vous animent par moment. Bien plus invisible, une souffrance marquée à l’encre indélébile, sur votre peau, dans votre regard, dans des gestes. Et ai-je envie d’en savoir plus ? Je fus parfois bien tentée d’endormir les tourments, ce besoin de tout comprendre, de tout connaitre, pour ne plus penser à ce pan de moi inconnu qui me terrifie, à l’instar de mon frère aîné qui, lui, souffrait de trop en savoir. Je n’arrivais donc simplement pas à franchir le cap des questions à poser, des recherches à accomplir.
Vous vous demandez encore pourquoi ?
Ma réponse sera simplement : la peur, l’amour ou l’envie de laisser de côté des maux que mon frère pourrait ressentir. Oui, avais-je envie de faire mal à ceux qui m’avaient sauvée pour retrouver ce passé et savoir si j’ai les yeux de ma mère ou les traits d’un père inconnu dans la bataille de ma nativité ?
Dans le fond, est-ce que la douleur du vide sera moindre que la douleur du savoir ? Je n’ai le souvenir que de ma famille adoptive, je me dis que c’est certainement mieux ainsi, ils sont à mes yeux bien plus importants que cette part de vie absente qui aurait dû être la mienne enfin la nôtre. Et qui aurait surement été bien plus horrible que la vie qu’ils nous ont donné, et c’est là que baigne toute ma joie de vivre, mes certitudes, ma capacité à lutter dans ma vie de tous les jours. J’aimais les miens, j’aime ma vie et c’est bien la seule chose dont je suis certaine !
A présent, oublions tout cela et passons à ce parcours qui a fait vraiment celle que je suis aujourd’hui !
Je suis la cadette d’une fratrie de trois enfants, la seconde fille entourée de deux aînés bien trop casse-pieds, que j’aimais torturer de mes petits plans tordus ou mes intrusions dans leur vie. J’aime profondément les miens et, aussi loin que je me souvienne, Kieran est celui qui fut le plus proche de moi, dans ma vie d’enfant. Surement les liens du sang… Enfin, quoi que. Il est aussi celui qui m’a parfois trop étouffée et pourri le plus mes plans, je dois bien l’avouer, mais en grandissant je lui ai bien souvent rendu la pareille, à mon image il a été adopté lui aussi, nos parents adoptifs n’avaient pas le cœur de nous séparer. Mais là je radote.
Si ce n’est le fait que nos vies ont commencé par un drame, par la naissance d’une mère avec le même mode de vie douteux ? Je vous laisse trouver la réponse pour moi, lui n’en parlera surement jamais. Pour Tanya c’est plus compliqué, je l’aimais, je la détestais, je l’adorais, elle m’insupportait, je passais d’un sentiment à l’autre, mais si on la touchait, je griffais, j’étais la seule à pouvoir la saouler tout comme je pensais avoir le droit à être la seule à pouvoir les rendre chèvre.
J’avais dix-sept ans quand j’ai commencé à mon tour à me rebeller, la raison, notre déménagement, la mort de ma sœur et tous ces changements qu’apporte la perte, la douleur et les doutes d’une vie qu’on pensait ne plus jamais avoir heureuse. Sa perte me toucha profondément et me changea aussi, la période de mon deuil fut compliquée, je me fermais, m’isolais et le fait de me retrouver dans une nouvelle ville, un nouvel établissement, n’arrangeait rien.
Kieran quant à lui, bien plus difficile à vivre m’a ouvert des portes et je n’ai jamais eu à taper du pied pour gagner des libertés que mes deux aînés n’ont pas eu loisir de discuter. Ainsi, j’ai arrêté les vacances, week-ends organisés survivalistes en famille, l’escalade, et la gym que je pratiquais depuis mon plus jeune âge, personne n’y trouvait à redire, dans le même mode de rébellion, j’ai du jour au lendemain décrété que la suite de mes études seraient en médecine, et je m’en suis donné les moyens. Je redoublé d’effort dans ma solitude et dans mes études, devenant limite invisible au lycée. Si bien que le jour où j’ai rencontré Dick, ma vie sembla rependre, respirer là ou depuis ma perte je n’étais plus qu’une ombre. Je ne saurai vous décrire les sentiments qu’il éveillait, en quelques semaines, il me sauva de bien des façons, surement sans en avoir même conscience. Pour mon frère cela fut surtout une lubie de ma part, un moyen idiot d’une gamine de remplacer un vide par un autre. Toutes nos études au lycée, on eut le droit à quelques remarques, aux regards inquisiteurs maternels, paternels ou fraternels de nos proches, qui à la moindre de nos découches, projets, même les plus anodines, trouvaient que nous allions trop vite, qu’on avait le temps et d’autres priorités.
Et devinez quoi ! je m’en fichais ! J’adorais cette nouvelle vie, la liberté loin des miens, dès que j’étais seule avec lui. Les vibrations que je ressentais en sa présence, le pouvoir de choisir seule mon chemin, mes envies. Seule ombre au tableau dès le début !? Kieran, qui depuis qu’il m’avait croisé avec lui avait décidé de jouer à nouveau le grand-frère, avec droit de tout regard et n’hésitait pas à boucler mes plans. Comme si de me retrouver seule avec Dick était un crime de haut vol !
Evidemment, vous devinez bien que je cherchais à les comprendre tous les deux. Mais il semblait que je n’en sortirai rien et que, bizarrement, mon frère cherchait à me faire comprendre qu'il n’approuvait pas ma relation avec lui. Oui c’était son côté contrôle suprême, protecteur de la petite sœur, qui reprenait place comme quand nous étions petits. Quoi qu’il en soit quand Dick me demanda en mariage, je ne pris même pas deux seconde pour l’embrasser et lui dire oui. A mes yeux lui, nous, c’était une évidence, une certitude.
C’est donc l’année où je rentrai en première année d’internat que ma vie changea pour le meilleur, pour ce qui à mes yeux était le bonheur total. Mes études universitaires derrière moi, je passai à la pratique et touchai assez pour un logement plus convenable. De son côté mon mari cumulait études et travail et à nous deux nous avions créé notre premier nid. Certes il n’était pas grand. Il était même à bien y penser réduit, mais on s’en fichait, ont adorait notre logement, on passait du temps ensembles, les premiers mois à y faire plus de camping que de l’emménagement. Les deux pièces presque vides et notre lit qui faisait autant usage de bureau d’étude que table de camping ou chambre nuptiale. Les mois étaient souvent compliqués, les études de droit de Dick lui plaisaient de moins en moins. Alors que je me plaisais de plus en plus dans mon internat. C’est donc sans étonnement qu’après trois années, et les remous de l’affaire de Liam. Qu’il décida de tout plaquer pour une toute nouvelle orientation. Un choix que je ne pouvais qu’admirer et soutenir. Il passa tous les concours avec succès. Certes les premiers mois sur le terrain me valurent quelques nuits blanches dont je me gardai bien de lui parler. Je le soutenais, comme il m’avait si souvent soutenu lui-même. Et j’avoue que le voir arriver aux urgences où j’étais fraîchement rattachée armé d’un grand sourire… c’était comme un rayon soleil dans mes heures d’absence à la maison. Cela nous rapprocha encore plus, là où on n’aurait jamais pensé que nous pouvions être plus proches. On pouvait à présent tout comprendre de l’autre, les doutes face aux pertes de patients, les craintes, ou la fierté. Un regard et on savait exactement comment la journée de l’autre avait tourné et ce qu’il fallait faire ou éviter...
Nous étions à l’aube de notre vie, l’avenir pour nous, c’est d’ailleurs marrant de dire cela ainsi. Car rien n’est joué, l’avenir on ne l’a jamais vraiment en main et j’aurai dû m’en douter. J’étais de repos et comme à chaque fois que mes gardes différaient de celles de Dick je prenais la route vers l’extérieur de la ville pour me rendre au ranch où vivait Jack, mon étalon. J’appréciais ces moments avec lui. Il me rappelait l’époque où ma sœur était encore en vie, l’époque où nous sortions tous en famille pour de longues randonnées et des Week-end perdus dans la nature. Ce jour-là le temps était clair, la nuit avait eu mal à partie d’un orage, mais rien de bien étonnant dans la région. Après quelques longues minutes de préparation et quelques conseils du chef du Harat où se trouvaient les chevaux de la famille, je décidai de suivre le chemin qu’il me préconisait au lieu de celui que je prenais en temps normal. Jack était calme et je profitai de la tranquillité pour me repasser les quelques idées de repas pour notre anniversaire de mariage quelques jours plus tard. Quand tout bascula, Jack glissa et en quelques secondes l’inéluctable chute se produisit. J’heurtai le sol avec violence, mon étalon roulant au-dessus de moi. Ma coque émit un bruit sinistre et mon souffle se coupa, alors que dans un trouble et la douleur, je pouvais entendre au loin des voix se soulever. Le temps n’avait plus de prise, plus de constance. Je n’arrivais plus à bouger…
Je suis là allongée sur ce sol glacial, mon sang entachant mes vêtements, ce corps, mon corps, est devenu comme une prison pour moi. Il refuse de se mouvoir, il m'emprisonne dans ma douleur. Les sons extérieurs sont étouffés, lointains, comme si j’étais allongée au fond d’un caisson rempli d’eau. Mes battements de cœur raisonnent dans mon crâne, ils semblent si vifs, puissants, comme un chant hypnotique qui vous transporte et me fait oublier le poids de ma vie en cet instant. Un tam-tam qui sonne, une sonate de plus en plus puissante, les souvenirs à présent cherchant le chemin de mes pensées comme des vagues sur un rocher sur lequel je peux encore prendre appui, ils se mettent doucement à défiler et à s’effacer par moment devant le rideau noir de mes iris. J’y trouve de bons souvenirs et repousse les mauvais qui cherchent à les corrompre, comme à chaque fois qu’il me laisse dans c’est état, depuis des mois. Je les entends, je ne peux les voir la douleur peu à peu me fait me sentir en vie. Je revois les yeux de Dick, son sourire, parfois il me semble entendre sa voix, il me semble sentir sa présence. Quand le silence se fait total, qu’il ne reste que le bip régulier de mon cœur, c’est vers Declan que mes pensées s’envolent : La chaleur d’un premier baiser, la tendresse d’un regard qui se veut complice, l’ardeur d’une première étreinte charnelle, un à un mes souvenirs défilent dans un tourbillon salvateur et me sauvent, je le cherche, l’attend. J’ai le sentiment pourtant qu’il n’est pas loin, que j’ai que quelques pas à faire pour le retrouver...
Depuis combien te temps suis-je dans ce drôle de rêve, suis-je morte ? En vie ? j’ai la sensation que ma vie m’échappe, que le monde tourne sans moi. Pourtant j’en suis sure, je peux encore avancer, je peux reprendre les commandes. Doucement le bip qui s’active et l’étau qui me comprime s’effacent, une lueur apparait et plus que jamais je me sens prête à bouger, à reprendre vie….
Dernière édition par Maxyn Price le Mar 9 Aoû - 22:21, édité 2 fois
Derek C. Kent
Messages : 54Âge : 28 ans et toutes ses dents. Métier : Policier dans la Brigade Canine. J'aime : Autant les femmes que les hommes.Situation amoureuse : Célibataire endurci. Relationship :
Cameron Kent ϟ Yeah bro' !