Sujet: douleur indélébile ∝ emil grayson Sam 9 Avr - 20:22
douleur indélébile
Depuis qu'il était passé, Leslie avait l'impression de vivre un cauchemar. Qui était ce "il" ? Son ex. Le père de sa fille, son ancien mari. L'homme qu'elle avait aimé, celui qui l'avait brisé à plusieurs reprises. Il y a quelques années, lorsqu'il l'avait presque tué et aujourd'hui, il était revenu se venger. Il se vengeait parce qu'elle l'avait envoyé en prison. Il se vengeait ! Elle n'arrivait pas à comprendre qu'on veuille se venger pour une erreur qu'on a commise. S'il y avait bien une personne qui avait le droit de se venger, c'était Leslie envers lui. Et pas l'inverse.
Elle se regardait dans le miroir. Son teint pâle faisait ressortir le coquard qu'elle avait à l'oeil gauche, les différentes plaies qu'elle avait dont une à la lèvres et les bleus comme celui sur la mâchoire. Elle essuya le sang qui coulait sur son visage, grimaçant de douleur. Elle sentait une boule dans sa gorge, elle était prête à exploser mais elle n'arrivait pas à pleurer. Ça ne voulait pas sortir. Elle lâcha le gant de toilette à présent tâché de sang et s'appuya sur le meuble du lavabo, prenant un temps pour réfléchir. En vérité, elle n'y arrivait pas. Elle repassait les images dans sa tête et l'angoisse remontait. L'air ne passait pas et elle sut rapidement ce qu'il se passait. Elle faisait une crise d'angoisse : elle respirait trop rapidement et son coeur s'accélérait à cause de l'angoisse grandissante. Elle prit un temps pour reprendre sa respiration, se laissant glisser contre le meuble du lavabo. Elle avait tellement mal. Partout. Autant physiquement que mentalement. Elle se prit la tête entre les mains et resta plusieurs minutes, voir plusieurs heures, assise sur le sol de la salle de bain. Elle se releva, pris ses affaires et se dirigea chez Emil. Au delà d'être son ex, il était son meilleur ami et elle ne voulait se confier qu'à lui. Sur le chemin, elle avait l'impression d'être une morte vivante. Elle marchait, le regard vide. Elle gardait la tête basse, pour ne croiser le regard de personne.
Elle arriva devant l'appartement, elle tapa rapidement le code pour rentrer qu'elle connaissait par coeur. Elle prit l’ascenceur et réfléchit un instant. Deuxième étage, ou troisième ? Elle était tellement paniquée et hors d'elle, qu'elle n'arrivait plus à se souvenir. D'une main tremblante, elle appuya sur le bouton deux et se dirigea vers l'appartement d'Emil. Le 17. Une fois devant la porte, elle tapa quelques coups. « Emil, c'est Leslie. », annonça-t-elle derrière la porte. Sa voix tremblait, autant que tout ses membres. Elle se demandait comment elle tenait encore sur ses jambes. Elle prit une grande inspiration et continua, sur un ton suppliant : « Ouvre moi, s'il te plait. ». Lorsqu'elle le vit, sur le pas de la porte : elle craqua. Les larmes se mirent à couler librement sur ses joues et elle s’effondra dans ses bras. Il l'avait brisé. Son visage était couvert de plaies et de bleus, mais son corps était dans un état pitoyable. Elle avait des bleus et des plaies partout, au delà de ça elle avait des blessures internes. Surement des côtes cassées, un poignet blessé et d'autres choses. Mais à cet instant, elle avait juste besoin d'Emil.
Messages : 792Âge : 35 ans Métier : Pompier - Lieutenant Secours J'aime : Les femmes aux charmes irresistiblesSituation amoureuse : Probablement célibataire, je ne sais pas trop comment définir ma vie amoureuse Relationship : ○ Leslie○ Samantha
L'ainé d'une fratrie de quatre enfants, Eileen et Colleen sont mes deux soeurs, Connor le dernier est mort dans le drame de l'université.
Leslie était ma petite amie, celle avec qui j'étais quand j'ai quitté Chicago, aujourd'hui les choses entre nous sont... Ambiguë. Le fait qu'elle soit enceinte de jumeau dont je suis le père, ne vient pas beaucoup nous aider à garder une distance.
Maggie c'est une amie, une très bonne amie, mais les choses n'ont pas toujours été simple, mon arrivée à la 51 a été chamboulé par les retrouvailles avec Leslie, mais le temps à fini par lier entre nous, une magnifique amitié.
❝ Douleur indélébile ❞Leslie & Emil « Il est revenu. » Il n’était pas rare que Leslie m’envoie un message, je ne m’inquiétais pas quand je voyais son nom s’afficher sur mon téléphone, mais ce soir les choses étaient bien différentes, ma meilleure amie, n’allait pas bien et il m’avait suffi de lire la fin de son message pour comprendre pourquoi ça n’allait pas. Son ex, le père de sa petite fille était revenu, depuis que j’avais vu ce message je bouillonnais de l’intérieur, je faisais les cents pas dans mon appartement, m’occupant comme je le pouvais pour me calmer, comme par exemple en me rendant dans la cuisine pour me prendre une bière ou encore aller jusque dans ma chambre pour y ranger dans les placards le linge qui était propre et sec. Cet homme je ne l’aimais pas, pour de nombreuses raisons, mais la plus importante était qu’il avait fait du mal à Leslie, il avait osé lever la main sur elle et rien que pour cela, il valait mieux pour lui que je ne le croise pas, qu’il ne soit pas un jour sur mon chemin, sinon il y aurait fort à parier que ce soit à son tour de se retrouver à l’hôpital, comme il l’avait fait il y a quelques années avec Leslie.
Elle était dans un état second, comme dans un autre monde. Son regard était perdu dans le vide, elle se contentait de fixer un point invisible ou de relever ses yeux humides vers Emil de temps en temps. Elle ne répondait à rien, ne bougeait pas. Elle laissait seulement son ex-petit ami faire. Elle se faisait déplacer, soigner sans rien dire. En vérité, elle rentrait dans un état de choc. Son teint était terriblement pâle, elle avait la peau froide et visiblement elle tremblait, elle avait l'air frigorifiée. Elle avait des difficultés à respirer, trop paniquée. Toute la tension redescendait, elle passait d'un état à un autre et c'était mauvais pour elle. Elle avait besoin d'être rassurée, de se sentir protégée. Elle était venue chez Emil, parce qu'il était la personne en qui elle avait le plus confiance mais elle restait terrorisée. Elle était paralysée par la peur.
Assise sur le canapé, elle ne l'écoutait pas parler. Enfin...Elle ne l'entendait pas, plutôt. Elle était dans son monde et n'entendait rien autour d'elle. C'est lorsqu'il commença à la soigner, qu'elle sursauta et plongea ses yeux bleus dans les siens. Elle laissa quelques larmes rouler sur ses joues, tandis qu'elle cherchait une respiration calme qu'elle n'arrivait pas à trouver. Elle lançait à Emil, un regard remplis d'angoisse. Dans ses yeux, elle lui demandait de l'aide. Ses expressions du visage parlaient pour elle. « Tu veux en parler ? », entendit-elle, enfin. Incapable de réfléchir, elle ne se demanda même pas si elle voulait en parler. Elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit. Elle se mordilla la lèvre, angoissée et garda le silence un instant. « Je... », commença-t-elle d'une voix hésitante. Elle ne savait pas par où commencer. « Je venais de déposer Claire chez...chez mes parents... J'allais fermer la porte et il l'a défoncé pour...pour entrer de force... ». Les larmes qui s'étaient alors calmées, reprirent de plus belle. Elle était dans un état pitoyable. « Je... Je suis tombée par terre et...Il a commencé à me frapper au ventre... Il me hurlait dessus... Je ne sais plus ce qu'il disait... ». Alors qu'elle racontait son histoire, elle s'était remise à trembler. Elle sentait la peur et l'angoisse monter à nouveau. Elle tenait à peine sur ses jambes mais elle se leva et tourna en rond. Après l'état de choc, elle commençait à faire une crise d'angoisse. Sa respiration était courte et sifflante. « Il a continué ! Il me frappait le ventre, il donnait des coups de pieds...J'étais au sol, j'avais mal, je ne pouvais rien faire... Il m'insultait. J'ai senti un craquement au niveau des côtes... Je crois qu'il m'en a cassé... Et après...Il...Il m'a pris par les chevaux pour me relever... Je hurlais de douleur... Il a commencé à me frapper le visage...Il me disait que tout était de ma faute...Que...Que sa vie aurait été meilleure sans moi...Que je devais payer pour ce que j'avais fait et...et que ce n'était que le début... ». Epuisée par les larmes, par la douleur : elle s'effondra sur le carrelage de chez Emil, la tête entre les mains à pleurer toutes les larmes de son corps. Elle poussait des petits cris de désespoir, elle n'essayait même plus de se contrôler. Elle se laissait aller. Son ex avait commencé le processus de destruction. Il la brisait.
Messages : 792Âge : 35 ans Métier : Pompier - Lieutenant Secours J'aime : Les femmes aux charmes irresistiblesSituation amoureuse : Probablement célibataire, je ne sais pas trop comment définir ma vie amoureuse Relationship : ○ Leslie○ Samantha
L'ainé d'une fratrie de quatre enfants, Eileen et Colleen sont mes deux soeurs, Connor le dernier est mort dans le drame de l'université.
Leslie était ma petite amie, celle avec qui j'étais quand j'ai quitté Chicago, aujourd'hui les choses entre nous sont... Ambiguë. Le fait qu'elle soit enceinte de jumeau dont je suis le père, ne vient pas beaucoup nous aider à garder une distance.
Maggie c'est une amie, une très bonne amie, mais les choses n'ont pas toujours été simple, mon arrivée à la 51 a été chamboulé par les retrouvailles avec Leslie, mais le temps à fini par lier entre nous, une magnifique amitié.
Sujet: Re: douleur indélébile ∝ emil grayson Mer 13 Avr - 14:02
douleur indélébile
« Lili, regardes moi… Regardes moi… ». Elle ne releva les yeux que lorsqu'il l'y força, prenant la main qu'il avait posé dans la sienne. Elle serra ses doigts, relevant la tête vers lui et croisant son regard. Elle ressentait toutes les émotions d'Emil, elle avait toujours su lire en lui comme il savait lire en elle. Ils avaient eu une connexion spéciale dès l'enfance, qui s'était intensifiée à l'âge adulte. Il était en colère, énervé. Pas contre elle. Jamais. Contre son ex. Elle savait qu'il mourrait d'envie de le faire souffrir, elle savait qu'il n'avait qu'une envie : le faire payer ce qu'il venait de lui faire mais il en était hors de question. Leslie refusait qu'il mette sa vie en danger pour elle. Elle savait de quoi son ex était capable, elle savait qu'il pourrait faire du mal à son meilleur ami et elle ne supporterait pas l'idée que ça soit à cause d'elle. Elle n'arriverait pas à vivre avec. Elle garda les yeux rivés vers lui et alors que toutes ses émotions la frappaient, elle l'écoutait, se concentrant seulement sur sa voix. « On est tous les deux, il n’y a que toi et moi, tu ne risques plus rien ici, d’accords ? ». Elle ne répondit pas, mais hocha légèrement la tête. Elle savait qu'elle était en sécurité avec Emil, elle ne risquait rien mais elle était tellement terrorisée, qu'elle n'arrivait pas à se calmer. Sa respiration était toujours aussi saccadée. « Je ne te laisserais pas, je vais rester avec toi, c’est promis. ». C'est ce qu'il ajouta. Encore une fois, Leslie le savait. Elle savait qu'elle pouvait compter sur lui et qu'il serait toujours là pour elle. Il était exceptionnel. Et même s'il l'avait laissé plusieurs années plus tôt, elle ne lui en voulait plus. Ses parents avaient beaucoup joués dans leur séparation, c'est désormais à eux qu'elle en voulait. Alors qu'il tentait de garder le contact, elle baissa les yeux. « Je sais... », répondit-elle d'une petite voix. Il y eu un instant de flottement, où il n'y eu aucun bruit puis Leslie se remit à pleurer de plus belle. Elle se jeta dans les bras d'Emil, où elle plongea sa tête dans son cou afin d'y déverser ses larmes.
Alors que flottait une ambiance lourde et une atmosphère pesante, elle sentit qu'Emil allait parler. Elle releva les yeux vers lui, pour replonger son regard dans le sien. « Tu… Tu te souviens quand on était petit ? ». Cette phrase l'intrigua. Elle savait ce qu'il essayait de faire : détourner son attention vers un autre sujet, pour qu'elle oublie et qu'elle se calme. Elle savait qu'il faisait au mieux pour la réconforter et elle en était reconnaissante envers lui mais...mais ce qu'il allait dire l'intriguait grandement. Elle haussa un sourcil, le questionnant du regard. « On se voyait toujours à la caserne… Je me souviens d’un jour après l’école, mon oncle était énervé contre moi parce que je n’avais pas pris mes affaires de math, pour les devoirs et… Et toi, tu es arrivée et tu as fait taire tout énervement en me passant ton livre, tu m’as dit ce jour-là que tu n’en avais plus besoin, parce que tu avais déjà fini l’exercice, le même sur lequel j’ai bloqué pendant bien deux bonnes heures. ». Elle fit presque un sourire, lorsqu'il lui rappela ça. Bien sûr qu'elle s'en souvenait. C'était des moments joyeux de sa vie, des moments qu'elle affectionnait particulièrement. Elle ne les oublierait pour rien au monde. « Il y a une chose que je ne t'ai jamais avoué : lorsque je t'ai prêté mon livre, je n'avais pas encore fait l'exercice. Quand j'ai vu que ton oncle t'engueulait, je me suis dit que tu en aurais plus besoin que moi. Dans ma tête, le plan était déjà fait : j'allais faire croire que je l'avais fait, mais je ne le ferais que le soir dans mon lit avant de dormir...Ce que j'ai fait, ça m'a pris 5 minutes comme à chaque fois. », avoua-t-elle d'une voix douce. La discussion la calmait beaucoup, sa respiration était désormais normale et même si elle souffrait à cause de ses blessures, elle était concentrée sur ce qu'Emil et elle disaient. « Je t’ai toujours dit que je ne m’en souvenais plus… Mais c’est à ce moment-là que… Que mes sentiments pour toi ont commencé. ». Un léger sourire apparu sur son visage. Elle s'était toujours demandé à partir de quel moment il était tombé amoureux d'elle et maintenant elle savait. « J'ai toujours su que tu t'en souvenais, mais que tu avais trop de fierté pour me le dire... »
Messages : 792Âge : 35 ans Métier : Pompier - Lieutenant Secours J'aime : Les femmes aux charmes irresistiblesSituation amoureuse : Probablement célibataire, je ne sais pas trop comment définir ma vie amoureuse Relationship : ○ Leslie○ Samantha
L'ainé d'une fratrie de quatre enfants, Eileen et Colleen sont mes deux soeurs, Connor le dernier est mort dans le drame de l'université.
Leslie était ma petite amie, celle avec qui j'étais quand j'ai quitté Chicago, aujourd'hui les choses entre nous sont... Ambiguë. Le fait qu'elle soit enceinte de jumeau dont je suis le père, ne vient pas beaucoup nous aider à garder une distance.
Maggie c'est une amie, une très bonne amie, mais les choses n'ont pas toujours été simple, mon arrivée à la 51 a été chamboulé par les retrouvailles avec Leslie, mais le temps à fini par lier entre nous, une magnifique amitié.