(intrigue numéro une) catastrophes dans la ville - w/ emil

catastrophes dans la ville

emil et morgana

C'était un soir important pour les habitants de Chicago. Ce soir, il y avait un match important, où les Chicago Blackhawks rencontraient les Ducks d'Anaheim. Quel événement ! C'était la fête partout dans la ville...et malheureusement, toute cette euphorie ne dura pas. Le temps s'était dégradé et rapidement, les tremblements de terre se succédèrent. Tout ça, jusqu'au moment fatidique où les secousses s'étaient rapprochées du centre et où tout le monde était touché. Morgana était devant sa télévision, lorsqu'elle avait été appelée. Au delà des secousses, des petits brigands profitaient de la panique générale pour piller des boutiques, mettre le bazar en ville, agresser d'autres personnes. Bref. Morgana se changea rapidement, parce qu'un jogging et une plaque de police : ce n'était pas très crédible...et elle se dirigea rapidement aux endroits qu'on lui avait indiqué. Elle n'était pas de très bonne humeur, parce qu'à cause de ces merdeux : elle sacrifiait sa soirée de repos. Et puis...aller en ville, avec ces tremblements de terre ça ne la rassurait pas particulièrement. Elle n'aimait pas trop les tempêtes et les choses de ce type, elle préférait rester à la maison dans ces cas là.

Durant les heures qui suivirent, elle arrêta plusieurs jeunes qu'elle ramena au poste. Décidément, ils n'avaient peur de rien. Ce n'était pas les tremblements de terre qui allaient les arrêter. Elle ne comprenait déjà pas l'intérêt de voler et d'agresser des gens, elle comprenait encore moins cette démarche en période de tempête. Où trouvaient-il du plaisir à semer la terreur autour d'eux ? Non, décidément c'était un principe qui lui échappait.

Alors qu'elle patrouillait, elle eut l'impression qu'il y avait quelque chose d'étrange dans une petite boutique. Elle arrêta sa voiture, sortit et observa discrètement. Un homme prenait une femme en otage. Ok. Morgana devait intervenir, seule ou non. Elle prit son arme et entra. « Police de Chicago ! », annonça-t-elle avec prudence, s'avançant d'un pas lent. Elle s'arrêta net, quand l'homme lui ordonna d'arrêter d'avancer. Arme en main, elle ne quittait pas son regard des yeux. « Posez cette arme, la violence ne résoud rien. On peut... », commença-t-elle avant d'être coupée par un tremblement. Elle eut presque un frisson, mais elle ne devait pas montrer sa peur. Elle eut un instant d’inattention, dont l'homme profita. Avant de ressentir une douleur à l'épaule, elle entendit le bruit d'un coup de feu. Merde ! Ça faisait mal. Elle serra les dents et releva les yeux vers l'homme armé. Double merde. Il avait eu le temps de fuir, la laissant en sang avec une pauvre dame paniquée. Les choses ne s'arrangeant pas, les secousses s'intensifièrent et le bâtiment commençait à s'écrouler. Assise au sol, elle essaya de se relever mais un vertige eut raison d'elle. La douleur prenait le dessus. Elle se mordit la lèvre, puis hurla à la dame de sortir, ce qu'elle fit aussitôt. Peut-être trop paniquée, elle n'avait même pas pensée à aider Morgana. Alors qu'elle pensait finir sous les gravas, elle sentit une présence masculine près d'elle. Elle poussa un cri de douleur lorsqu'il tenta de la bouger. La balle s'était logée dans l'épaule mais elle avait l'impression d'avoir son corps entier engourdit.

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emil et morgana

Une nouvelle fois Chicago vivait le chaos pour cette soirée qui devait tellement être festive, sauf que contrairement au mois de Février, c’était cette fois-ci les intempéries qui étaient responsable de la panique général qui régnait dans les rues de la ville. C’était à croire que les tremblements n’allaient jamais stopper, alors que pendant ce temps, les pompiers et service d’urgence et médical tournait à plein régime, les délinquant, mauvaises fréquentations profitaient du chaos général pour mettre à bien leur profit, comme piller des magasins, agresser certaines personnes, autant dire que ce soir il y avait du boulot pour pas mal de personne. Mon hooligan en main, je stoppais mon pas en entendant des coups de feu, enfin plutôt un en réalité, puis plus rien, il n’y avait pas le moindre doute sur la provenance de celui-ci, c’était la petite boutique qui était derrière moi, alors que je m’en approchais d’un pas rapide, une femme en sortait complètement paniquer et horrifier « Il y a une… Une femme à l’intérieur, elle… Elle est blessée… », Déposant ma main sur son bras, je me tournais, faisant face à l’un de mes hommes, celui avec qui pour ce soir, pour ce tremblement de terre je faisais équipe. « Amène-là vers une ambulance, je vais chercher la femme. » Je n’avais pas de temps de réflexion à avoir, agir le plus rapidement possible était une priorité, puisqu’à tout moment la terre de Chicago pouvait faire une nouvelle fois des siennes et se mettre à trembler, nous secouant comme de vulgaire feuille morte d’un arbre.

Je venais d’entrer dans cette petite boutique, la porte déjà ouverte cela facilité le travail, je m’avançais regardant autour de moi, avant que mon regard soit attiré un peu plus loin, sur une femme assise au sol, ce tenant sans doute le bras ou l’épaule, un rapport avec le coup de feu entendu plus tôt ? Je m’approchais d’elle, avant d’avoir une pause, mettant par réflexe mes mains au-dessus de ma tête lorsqu’un gravats du bâtiment tombait au sol, voilà une bâtisse qui n’était pas loin de céder et si on perdait trop de temps ici, on avait bien plus de chance d’y perdre la vie que de s’en sortir en vie. En arrivant auprès de la femme, je ne remarquais pas l’arme qu’elle portait, préférant une première tentative pour la déplacer, mais le cri qu’elle laissait échapper ne présageait rien de bon dans sa blessure. « C’est les pompiers ! … Je sais que je vais vous faire mal, mais je ne vais pas avoir le choix si vous voulez que l’on sorte d’ici. » Ce n’était jamais agréable de devoir annoncer aux gens qu’on n’allait pas avoir d’autre choix que de leur faire mal pour les aider, mais dans des situations comme celle-ci, on n’avait pas d’autre choix, le temps était compté et trouver une autre solution serait totalement suicidaire. « J’ai besoin d’une ambulance à l’angle d’Evans avenue et de la 45eme, j’ai une blessée par balle, un point d’entrée, mais pas de point de sortis. » Ma main se trouvait toujours sur le bras de la jeune femme, alors que je venais de regarder si je trouvais un point de sortis, mais celui-ci était négatif, les ambulanciers auraient bien plus de chance que moi sur ce coup-là, cela ne faisait pas partis de ma formation, de mes compétences. « Je ne sais pas qui vous a fait ça, il ou elle ne vous a pas loupé. »

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